La fille du chef de la tribu Kuva a été enlevée par une troupe de l'armée de l'empire Kamahl. Trois guerriers vont à son secours, menés par Liza, une guerrière aux cheveux rouges. Lors du sauvetage, cette dernière découvre que son épée porte un nom : Iblees ? Et qu'est-ce qu'une gomeiza ?
Titre de Kazumi Kakizaki paru début 2022 chez Black Box Editions, en 2 tomes, il en compte autant dans sa version originale sortie en 1990. Le format est le classique de l'éditeur, à savoir 14,5 x 21cm, 200 pages environ. Pas de couleur hormis sur la couverture évidemment.
Dès les premières pages, on capte qu'on est sur du manga des années 80-90, même s'il y a un petit côté BD français - US que l'on peut retrouver chez d'autres auteurs comme Syufo (dont j'aurai le loisir de chroniquer certaines de ses oeuvres prochainement). Notre héroïne fait penser à Red Sonja (Brigitte Nielsen) dans Kalidor (ouais je sors la vielle réf !).
Pas trop de fioritures, on rentre directement dans l'intrigue dès que Liza et sa bande rejoigne ceux qui se sont attaqués à la fille du chef. L'histoire est assez classique et on devine au fil de la lecture certaines subtilités. Pas tout évidemment à moins d'être un boss (surtout la fin). Le parcours sera semé d'embûches et donc pas mal de combats violents, réalistes tout comme quelques scènes de sexe. Justifiées car raccords à l'histoire. Bon par contre Liza quasiment tout le temps nue, est-ce nécessaire ?
les illustrations des chapitres sont fidèles à l'oeuvre
Sans trop spoiler, j'ai apprécié le voyage jusqu'à quasiment la fin. Le dessin est agréable, on a envie d'en apprendre encore plus sur Liza, Iblees et le reste. J'ai apprécié la force de la femme dans ce titre. Liza est ultra-puissante, la garde impériale n'est composée que de femmes. Elles sont clairement toutes mises en avant et les hommes n'ont que peu d'intérêt hormis pour être décapités et j'en passe. Y a juste sur un aspect où j'aime moins, même si ok c'est pour coller à l'ambiance, au côté tribal, barbare, sauvage, mais quand elle n'est pas forte, elle sert (trop souvent) de jouet pour les hommes.
Puis à la fin de l'avant-dernier chapitre, il se passe un truc et là on se dit "pourquoi ? le clin d'oeil à Conan le Barbare & cie, c'est sympa. Mais ça ? Même si c'est un clin d'oeil, c'est à ch***". Et pour couronner le tout, bah la fin est expéditive et on reste clairement sur sa faim !! On a limite l'impression que l'auteur n'avait plus de papier, de crayons, et hop a fait "au mieux". Fin décevante.
Bref, je peux vous le conseiller si vous le trouvez d'occasion car ça reste agréable à lire. Il est également disponible sur Mangas.IO si vous voulez faire quelques économies.
Par Ebi
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